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Le rapport de la Cour des Comptes épinglant la seule et impressionnante piste de ski indoor française située dans la commune d’Amnéville dans le département de la Moselle a bien entendu fait réagir une certaine opposition municipale au sujet de l’idée lancée il y a quelques mois de l’implantation dans notre commune d’un tel équipement.

Disons-le d’emblée, à titre purement personnel et pour plusieurs raisons qui n’en sont pas moins, le principe de ce genre d’attraction ne nous emballe pas vraiment. Ne serait-ce que par l’esthétique discutable de ce type de construction :

(piste de Comines en Belgique)

Mais, si cela peut avoir un impact positif en terme d’attractivité pour notre commune, pourquoi pas ?

Le problème est qu’aujourd’hui il n’y a pas réellement de projet. On souhaiterait en savoir plus sur le type de société et de capitalisation. 100 % privée ou société d’économie mixte ? La capacité prévue. Gigantesque comme celle d’Amnéville ou de taille réduite comme celle du dessus ? Le compte d’exploitation prévisionnelle et le bilan prévisionnel. Une étude sur l’impact environnemental. Une étude sur l’impact économique. Et tout ce que nous oublions.

Tant que cela ne sera pas connu toute acceptation ou au contraire tout rejet en bloc apparaîtront comme éminemment de mauvaise foi.

Peut-être à la lumière de l’actualité, la municipalité maubeugeoise se fondra-t-elle d’une communication à ce sujet. Espérons-le.

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L’annonce en a été faite officiellement, la rénovation de la salle Strauh passera éventuellement par une souscription auprès des citoyens. C’est une bonne idée. Reste à savoir si cela sera couronné de succès. Sans doute faudra-t-il également que la mairie fasse chauffer le téléphone afin d’obtenir un mécénat d’entreprise. Mais la prise en charge de leur patrimoine par les citoyens est souvent payante. Le meilleur exemple en est l’excellent travail accompli depuis ces dernières décennies par Jean-Claude Decamps avec Renaissance Vauban.

L’ancienne chapelle du collège des jésuites du XVIIe siècle restauré en 1920 par les Lafitte fait partie du patrimoine de Maubeuge. A fortiori de celui du département du Nord, de la région Nord-Pas-de-Calais Picardie et de la France entière. Quel est donc l’avenir d’un pays qui se désintéresse ainsi de son patrimoine en en laissant assurer la pérennité à ses seuls citoyens ?

Puisqu’il est question de patrimoine, donc de culture, associons à cet article le déménagement de la librairie Vauban un peu à l’étroit place du même nom vers les locaux de l’ancienne librairie Le Furet du Nord anciennement Le Pauvre Diable, avenue Jean Mabuse. Que nos vœux accompagnent cette initiative d’entrepreneurs maubeugeois de longue date qui prouvent ainsi leur attachement à leur commerce.

Pourtant une opposition électorale avait condamné à mort cette librairie avec le projet phare de l’installation d’une FNAC intra-muros. Condamnation confirmée en appel il y a quelques mois par un ancien colistier avec ce jugement tranché : de toutes façons ils sont trop chers… Etrange manière d’apporter son soutien au commerce maubeugeois en général et à la troisième génération de ces libraires dynamiques en particulier.

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Quand on interroge les Maubeugeois au sujet de « l’affaire du CCAS », on ne récolte souvent que de l'indifférence vis-à-vis de cette saga à épisodes multiples qui passionne peu les citoyens.

Il est très difficile de distinguer le vrai du faux, le public du personnel, le politique de l’anecdotique. Et ce ne sont pas les trois pas en avant, deux pas en arrière de la municipalité qui vont éclairer le scénario. Pendant ce temps, de leur côté les pourfendeurs de la majorité municipale ont trouvé un os à ronger.

Vivement la fin !

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Sans doute un hasard du calendrier. A peine l’opposition socialiste a-t-elle fait sa rentrée en stigmatisant l’absence de projets d’Arnaud Decagny, que ce dernier communique sur le sujet avec une avant-première de sa feuille de route.

Il faut certainement s’attendre à ce que cela ne convienne pas cependant aux anciens élus. Le contraire serait étonnant.

Cela a déjà commencé. Pas par le meilleur, mais par un véritable condensé de mauvaise foi. Attendons donc la suite.

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L’opposition municipale socialiste a fait sa rentrée aujourd’hui dans les colonnes de la Voix du Nord.

On pouvait attendre une prise de position musclée de sa part.

Récemment un membre non élu de cette opposition s’amusait que le Bribeux fasse de l’humour involontaire. La même réaction pourrait s’appliquer aux membres du groupe « Maubeuge Toujours ».

Car, que retenir de cette communication, même si elle est passée par le prisme du journaliste ?

Une histoire de verbalisation de quads très anecdotique.

Un sentiment d’étonnement après la suppression du poste du directeur de la CCAS. Mais était-ce réellement une surprise pour ceux qui connaissaient mieux que quiconque le dossier ?

Une question : « Où va l’argent ? ». Pourtant il nous avait semblé que Mme Monfort était présente lors du conseil municipal consacré au budget. Il apparaissait clair que l’objectif du moment de Mme Moretti, adjointe déléguée aux finances, est d’assainir celles-ci… Tâche d'autant plus difficile qu’il va lui falloir trouver 200 000 € malencontreusement oubliés du financement pour la restauration de l'église par l’ancienne municipalité …

Le reproche immuable du manque de projets pour Maubeuge. Cependant ce sont les projets un peu mal ficelés de M. Pauvros qui ont été sa pierre d’achoppement. La leçon n’a sans doute pas porté ses fruits pour M. Trincaretto.

Enfin le jugement négatif au sujet du charisme du maire de Maubeuge. Cette qualité n’a jamais été un gage de réussite. On peut lui préférer incontestablement le pragmatisme.

En résumé, beaucoup de bruit pour rien. L’opposition se voit déjà reprendre la mairie dans 55 mois. Il va falloir trouver mieux.

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