Vie scolaire
Carte scolaire : mauvaise pioche
Hier la VDN est venue confirmer la rumeur qui courait depuis quelques semaines : à Maubeuge fermeture de 7 classes, ouverture de 2.
La carte scolaire et la municipalité quelle qu’elle soit, c’est la quadrature du cercle. La baisse de la démographie et les économies prônées depuis quelques années par les gouvernements successifs dans le budget de l’éducation nationale rendent inéluctables ces suppressions de postes. Les citoyens les subissent. A de très rares exceptions dans notre commune aucune équipe municipale n’a réussi à inverser la tendance. Pourtant, d’après certaines sources, M. Decagny et Mme Gras son adjointe aux affaires scolaires avaient ouvert le dialogue avec l’inspection académique du Nord.
Par contre, ce qui est dommage c’est que depuis mercredi il n’y a eu aucune réaction officielle en mairie. La question avait été éludée lors du dernier conseil municipal sous le motif qu’il n’y avait rien encore d’officiel. Mais depuis c’est la discrétion, même le mutisme des personnes concernées. Il aurait été cependant bienvenu de montrer une certaine empathie. Même si cela restait au niveau de la protestation officielle.
Le Bribeux
Rythmes scolaires : suite et fin?
Ce sera sans doute confirmé aujourd’hui : les autorités de l’Éducation Nationale ont accepté les nouveaux horaires scolaires à Maubeuge proposés dans la précipitation après un premier refus. Il s’agira donc de 8h30 – 11h30 ; 13h45 – 16 h du lundi au vendredi et 8h30 – 11h30 le mercredi. Horaires sans doute entérinés par un conseil municipal extraordinaire le 1er juillet.
Ce rejet initial a été du pain béni pour M. Decagny qui passe donc les TAP à la trappe. Dommage.
Dommage, car même en étant pas enthousiasmé par cette réforme cela aurait permis à nos enfants une autre culture. Le volumineux projet présenté était riche, et pas inintéressant.
En outre, même si la remarque du maire de Maubeuge semblait un peu hypocrite, elle n’était pas dénuée de tout fondement lorsque celui-ci a affirmé à la presse qu’une immersion totale d’une demi-journée avait plus de qualités qu’un saupoudrage de 30 minutes çà et là.
Le dossier est loin d’être clos car il est vraisemblable que la fronde des municipalités tant au niveau national que local pourrait avoir des conséquences.
Le Bribeux
Difficile de suivre le rythme
La réforme des rythmes scolaires est une idée qui ne demandait qu’à bien faire et qui a mal tourné. Tenir compte de la vigilance des élèves est un concept tout à fait louable. Pourquoi donc la loi y associe-t-elle les municipalités ? Question sans aucun doute hypocrite car la réponse semble tellement évidente. Pour qu’elles servent de fusibles, et supportent la charge financière des Temps d’Activités Périscolaires (TAP) qui y sont associés. Pour ceux-ci deux possibilités : les étaler tout au long de la semaine ou les bloquer un après-midi (le vendredi). Pour être conforme à l’esprit de la loi l’ancienne municipalité avait opté pour la première solution. La nouvelle équipe a souhaité privilégier la seconde pour des questions d’économie, et pour répondre à une majorité de parents opposés à cette nouvelle organisation.
Un nouveau Projet EDucatif Territorial (PEDT) a donc été présenté dans ce sens.
Celui-ci a été rejeté par les autorités éducatives (Inspection Académique). Celles-ci semblent ne pas s’être basées sur la validité du projet, mais sur la décision des différents conseils d’école présidés par les chefs d’établissement. Malgré une représentation tripartite (enseignants, parents, municipalité) c’est le point de vue des enseignants qui semble majoritaire et a donc emporté la décision. Ceci semble logique si on met cela en regard de ce qui a motivé la loi. Sauf qu’il n’y a aucune homogénéité entre les communes… Ainsi un PEDT préconisant les TAP le vendredi après-midi a été refusé à Maubeuge, mais accepté à Rousies !!!
Ceci démontre de manière évidente le caractère "bâtard" de la loi. Le système éducatif est l’apanage exclusif des autorités régaliennes de l’État. Une réforme identique pour tous mise en place après consultation des partenaires représentatifs aurait dû s’imposer. Cela aurait évité des situations bancales comme chez nous. Le consensus entre municipalité et parents d’élèves, justifié ou non n’a aucun poids…
Maintenant pour M. Decagny c’est la quadrature du cercle. Ou il accepte les rythmes imposés par l’Éducation Nationale et se met une bonne partie de l’opinion publique à dos reniant ainsi ses promesses électorales, ou il rejoint le maire d’Hautmont (et de Louvroil ?) dans la résistance à l’application de la loi, et se met ainsi dans l’illégalité.
Rentrée dans le moule
Sans doute pas de lendemains qui chantent pour M. Wilmotte et Mme Mattighello. Ceux-ci ont en effet manifesté clairement leur opposition à l’application de la réforme des rythmes scolaires dans leurs communes respectives. Quelles vont être les réactions de l’autorité ?
Chez nous, M. Decagny a décidé de ne pas faire de vagues et de mettre la main au porte-monnaie. Cette réforme sera bien appliquée à la rentrée de 2014/2015 en libérant le vendredi après-midi pour les Temps d’Activités Périscolaires. Ceci n’attend plus que le feu vert des autorités de l’Education Nationale.
M. Pauvros avait décidé d’essuyer les plâtres. Résultat : bof ! Son successeur fera-t-il mieux ? Attendons…
Le Bribeux
Les TAP
Hier, 80 parents sont descendus dans la rue pour manifester contre les Temps d’Activités Périscolaires. Ils ne font que relayer le mécontentement qui existe un peu partout en France.
Monsieur Pauvros et son équipe ne voient pas où se situe le problème.
Tout va très bien, tout est très bien organisé.
Mention spéciale à l’ancienne inspectrice de Maubeuge qui essaie peut-être de se placer sur la future liste de Monsieur Pauvros : " Et il y a ceux dont la petite tête vacille régulièrement au-dessus de l’assiette du dîner. Un phénomène récurrent après chaque rentrée, et observé dans des écoles ayant gardé le rythme classique, selon Jany Pringault, inspectrice d’académie devenue conseillère bénévole de la ville." Encore depuis début septembre ?
Le Bribeux