Retour sur un départ
Il y a quelques jours par voie de presse Didier Fusillier confirmait son départ de Maubeuge.
Certains lui reprochaient le caractère élitiste de la politique culturelle à laquelle il a participé, mais également sa dispersion (Créteil, Lille).
Il est certain que la programmation du Théâtre du Manège a été parfois surprenante. Cela a quand même marqué une volonté de tirer la culture vers le haut dans notre ville tout en n’excluant pas certains spectacles grand public. Les Inattendus, puis les Folies ont eu un rayonnement bien en dehors de notre cité. Les deux autres postes à Créteil, et dans l’organisation des manifestations lilloises ont peut-être nuit à la disponibilité de Didier Fusillier, mais en contrepartie lui ont sans doute ouvert beaucoup de portes dont a bénéficié Maubeuge.
Tout cela passe évidemment par le prisme de la subjectivité. Mais de là à se réjouir de ce départ comme l’a fait publiquement une personnalité maubeugeoise, on frise l’indécence et le populisme. Le Puy-du-Fou ou la kermesse de la bière malgré leur caractère festif et convivial ne peuvent pas constituer à eux seuls les éléments d’une culture populaire.
Le Bribeux
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