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"Nous avons ramené la durée de la dette à 10 ans". "Nous avons laissé un état des finances assaini grâce à une gestion rigoureuse". Telles étaient les assertions de l’ancienne municipalité lors d’un de ses derniers conseils municipaux, répétées inlassablement depuis sur les lieux d’expression publique.

Hier soir la présentation du rapport d’audit financier commandé par la nouvelle municipalité fait apparaître une toute autre vérité.

Durée moyenne de l’endettement aux alentours de 30 ans, masse salariale intolérable utilisée de surcroît pour des emplois peu qualifiés alors qu’il manque de compétences pour faire tourner la mairie, gestion du personnel inconsistante, coût des TAP, etc.

Côté recettes, alors qu’on nous avait rebattu les oreilles avec un maire qui mouillait sa chemise pour aller à la pêche aux subventions, il s’avère que celles-ci sont souvent restées au stade de promesses. Le financement des projets dont elles dépendaient était donc bâti sur du vent.

Tout cela avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête de l’actuelle municipalité : une rétrocession des compétences attribuées à l’agglo pendant le dernier cumul de mandats de M. Pauvros. Dans ce cas, l’ère Decagny pourrait bien s’achever avant même d’avoir commencé, la situation devenant alors ingérable.

Finances de l’agglo, finances municipales, décidément M. Pauvros à l’inverse de Midas transforme en plomb tout ce qu’il touche.

Le Bribeux