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Par ordre sur la ligne d’arrivée :

1 – Rémi Pauvros : avec 32,87 % soit 20 % de moins que lors de sa réélection triomphale d’il y a six ans, c’est seulement un Maubeugeois sur trois qui souhaite lui voir totaliser 19 années de mandature. L’ambiance politique du moment explique en partie cette contre-performance. Mais c’est surtout sur un plan local qu’un bilan en demi-teinte et surtout des projets mégalomanes sont à l’origine de cette dégringolade.

2 – Arnaud Decagny : pratiquement sur la même ligne avec 31,63 %. Un soutien de poids avec Jean-Louis Borloo, une équipe solide et un projet pragmatique expliquent sans doute ce coude à coude. Le score est cependant en deçà de ce qu’on pouvait attendre.

3 – Louis-Armand de Béjarry : ou comment faire 20,57 % sans se fatiguer. Score effectivement acquis après une campagne a minima. Comme dans des centaines d’autres communes françaises il s’explique par la montée du Front National. Les quelques points de retrait par rapport au score de Marine Le Pen lors des élections présidentielles de 2012 dans notre commune trouvent leur origine dans le caractère local de l’élection. On peut toutefois s’interroger sur ce que ce "parachuté" pourrait apporter à Maubeuge.

4 – Jean-Pierre Rombeaut : celui-ci l’avait dit et répété il se voyait déjà en haut de l’affiche. Avec 9,88 % cela démontre de manière patente qu’on ne s’improvise pas homme politique. Malgré une démarche citoyenne et un projet séduisants il  a largement été desservi par une équipe inconsistante dont certains électrons libres et incontrôlés ne souffraient pas la contradiction et le manifestaient par une agressivité hors normes.

5 & 6 – Yahya Mezouar et Laurent Lehrhaupt : heu…

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