Remise médiatique
La remise des gilets pare-balles aux policiers municipaux a permis à Arnaud Decagny de recadrer ses projets en ce qui concerne le domaine de la sécurité.
La sécurité, c’est comme l’éducation. Nous exprimions il y a quelques semaines ici même ou sur Facebook qu’il y a quelque chose de malsain de vouloir à tout prix faire supporter aux collectivités territoriales ce qui est du domaine de l’État. En matière de sécurité, il vaudrait mieux adresser ses récriminations au député plutôt qu’au maire. En outre, distribuer des gilets pare-balles ne paraît pas aller dans le sens d'une diminution du sentiment d’insécurité. Cela peut être interprété comme le fait que nous en sommes arrivés à une situation telle où de simples agents municipaux, désarmés de surcroît, risquent leur vie.
Mais, il faut reconnaître que ce geste a valeur de symbole et qu’il permet au nouveau maire de montrer qu’il n’oublie pas ses promesses électorales et de communiquer sur la question, en particulier celle de la vidéosurveillance.
Ceci donne l’occasion de constater que la précédente municipalité pendant ses 13 ans d’exercice du pouvoir a sous-estimé, pour ne pas dire négligé ce domaine. Ce qui n’empêche pas aujourd’hui ses représentants de critiquer d’une manière un peu hypocrite la nouvelle équipe en place à ce sujet lorsque l’opportunité se présente.
Pour d’autres opposants de fauteuil, il faudrait peut-être rappeler que nous ne sommes pas au Pays des trente-six mille volontés et que tout ne se règle pas sur le papier à coups de baguette magique.
Le Bribeux
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