Les moyens de l’ambition
Au sujet du dernier article (la "surprise Borloo") MM. Éric Pastyka et Alix Desse ont déposé des commentaires pertinents sur la page Facebook du Bribeux (https://www.facebook.com/el.bribeux ).
Il a paru intéressant de les relayer et d’y apporter d’autres précisions.
Sur l’éventualité en cas de succès de M. Pauvros d’accéder à de hautes fonctions.
Il est de notoriété publique que ce dernier ne cache pas "qu’il se verrait bien ministre". Oui, mais les moyens de ses ambitions semblent un peu courts. Cela demande une certaine réputation au niveau national. Celle-ci peut être acquise par des prises de position largement publiques sur un domaine de compétence particulier. Ce n’est pas le cas.
Autre moyen : se faire un nom dans de hautes fonctions parlementaires ou auprès d’un ministre. À part un ancien mandat de rapporteur de la commission Aménagement du Territoire et du Développement Durable, et de chargé de mission dans le dossier Canal Seine/Nord Europe, qui connaît M. Pauvros en dehors de notre microcosme local ?
Sur les moyens d’y arriver.
M. Pastyka souligne : "on ne peut que contester et vilipender sa façon d'y arriver...". Tout à fait exact si on regarde l’hyperactivité de M. Pauvros. Député, Maire, président d’agglomération, président du SCOT. Comme si cela ne suffisait pas, et sans doute dans le but de servir de levier médiatique, il a accepté la mission mentionnée ci-dessus.
En résumé, une dispersion qui ne peut que desservir le travail attendu.
Arrivé à ce niveau, ce n’est plus de l’ambition mais de l’arrivisme. On ne met plus ses compétences au service de la collectivité, mais la collectivité au service de sa carrière.
Le Bribeux
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